Présentation de Anne Sophie, facilitatrice de la danse intuitive
Du plus loin que je me souvienne, J’ai aussi été la defenseuse des opprimés ! La maison était le refuge de tous mes ami.es perdu.es, fugueur.s, malmené.es etc…
Cette façon de trouver un sens à ma vie m’a conduite vers des études de droits puis de psychologie. Je suis devenue psychologue clinicienne pour tenter de comprendre l’être humain, et entendre derrière ses mots, son être, l’accompagner dans son épanouissement.
Je me suis ensuite plongée dans la thérapie auprès des enfants qui n’avaient pas les mots, autistes, pour qui tout l’enjeu était la possibilité de rencontre, de soi et de l’autre.
De plus en plus touchée par les enfants blessés, non écoutés, j’ai co-crée une école pour les enfants, une école où leurs désirs, leurs besoin et l’unique en eux aurait leurs places pleines.
Je vivais pleinement tous ces temps de ma vie, et déposait ce qui était souffrant sur le divan de mon analyste pendant plus de 15 ans. Jusqu’à ce que mon corps crie de plus en plus fort pour que je l’écoute. J’ai ainsi rencontré les thérapies psycho-corporelles et la réunification de mon être. C’est lors d’un stage de danse des 5 rythmes auquel j’assistais comme une nécessité vitale, qu’est apparu avec clarté ce que je voulais faire des prochaines années de ma vie.
Je dansais depuis toujours. Mais il y a 3 ans, j’ai découvert et pu écouté ce que mon corps avait à dire et l’extraordinaire pouvoir de guérison qui se tapit en lui, si on veut bien le laisser se mouvoir.
Depuis, je n’ai de cesse de danser, aux côtés de Marianne Subra. Cette rencontre avec la danse m’a conduit à cesser ma pratique de psychologue clinicienne telle que je la connaissais. Pour commencer à accompagner les personnes grâce au mouvement, à la danse intuitive.
La danse intuitive telle que je la pense aujourd’hui, inspirée de la danse des 5 rythmes, est une pratique du mouvement comme une plongée à l’intérieur de soi, pour en prendre soin jusque dans les endroits souvent oubliés ou méconnus. Mouvement continu entre le dedans et le dehors, au rythme du souffle, de l’inspire et de l’expire, de recevoir et de donner pour peu à peu s’expandre, dans un sentiment de reliance, de gratitude et de joie immense.
Cette « méditation en mouvement » comme la nommait Gabrielle Roth est un chemin qui donne la parole au corps, au corps qui sait, au corps qui guide et qui révèle notre authenticité, notre vérité et quelques gouttes savoureuses de notre essence. »
